(2) Darne's mystery

[Tyrael]

Ayant passé toute la soirée, la nuit, et une partie de la matinée à préparer l'arrivé de son vieil ami Ereben, Tyr se rendit dans sa cuisine de sa demeure. Loin d'avoir une grande tour, ou un bâtiment témoignant de son importance planétaire, il résidait dans un grand manoir d'apparence quelconque. Ses chercheurs et travailleurs restaient dans les sous sols. Ils y dormaient et y mangeaient, sans voir la lumière du jour, tel des esclaves ou des chiens. Les seuls autorisés à se rendre dans le rez-de-chaussée de son manoir, étaient les ouvriers travaillant directement sur son vaisseau, mais même alors, il devait demander le consentement de leur empereur pour pouvoir sortir de leur trou sordide. Tyrael en était très fier de tous ses ouvriers dans l'ombre.

Il remonta l'escalier, referma la porte sécurisé, traversa un long couloir, son grand salon, puis arriva dans sa cuisine. La machine à café était pleine. Il appuya sur le bouton et s'assit juste à coté, approchant la tête des vapeurs, humant l'odeur du café avec délectation. Malgré tous ses préparatifs, il craignait qu'Ereb découvre quelque chose d'assez gênant. Dans ce cas la, il devrait trouver un moyen expéditif de le rendre plus malléable et contrôlable, sans pour autant trop l'abîmer. Oh oui, il craignait de tout ce qu'était capable Ereben. Le café s'écoula dans la tasse.

[ereben]

Comme la plupart de ses homologues, Darne était très agréable à admirer de l'espace. Ereben s'attarda quelque peu en orbite. Il appréhendait. Il s'attendait à quelque chose, au mieux, de surprenant...

Au bout de 10 minutes, son orbite n'étant pas géostationnaire, il reçut l'habituel ultimatum d'identification alors qu'il passait au dessus de la zone de la capitale planétaire. Il y répondit sans trop se faire attendre puis consentit à amorcer sa descente.

L'entrée en atmosphère lui donnait mal à la tête. Aujourd'hui plus que jamais...

[Tyrael]

Sur une terrasse du premier étage, entres les piliers de pierres envahit de lierre, en dessous de ces voûtes d'enchevêtrement de plante, sur un banc, une tasse de café à la main, Tyrael attendit de voir le 7.16 d'Ereben percer le ciel turquoise et mauve de Darne.

Pendant ce temps, il pensa à la première chose qu'il ferait cette nuit. Par un moyen, le moins douloureux possible, il devrait réunir les morceaux du joyau qu'il portait en lui. Une fois cela fait, il devra sortir de sa demeure en silence, se rendre au village de Déléborn, et trouver le forgeron. Il créait les meilleures épées du pays, ainsi que les meilleurs haches. De nombreuses armées enviaient celle de Tyrael pour avoir des armes de si belles factures avec si bon forgeron. De même pour les rois et baron, étant prêt à verser des sommes colossales pour avoir la chance de placer un apprenti sous un si bon maître, que celui ci. L'espoir faisait vivre, en même temps qu'il donnait des ailes. Après ce court passage chez Athéus, tout serait réglé.

Cinq minutes plus tard, un point noir grandissant naquit à l'est de l'Olépsus.

Ereben...

Tyrael se leva et se dirigea vers l'intérieur de sa demeure, dans le but de l'accueillir comme il se doit.

[ereben]

La piste d'atterrissage était petite et cependant parfaitement abordable. Ereben y atterrit sans problème. Il détacha sa ceinture et enclencha l'ouverture du cockpit.

Tyrael attendit que celui ci sortit, au garde à vous devant la porte de séparation entre sa maison et le hangar, il regardait le cockpit se lever, avec un sourire au coin. Il était habillé en empereur. Un grande cape rouge, une brigandine avec des couleurs or et rouge, un pantalon noir d'armure fine dorée, et des bottes en cuir noir. Il aimait ce costume. Et évidemment, le fourreau légèrement dissimulé par la cape mais toujours à portée de main. Tyrael sourit.

"Hey! dit Ereben en s'approchant de son ami. Tu devrais... tu sais, la piste..."

Tyrael s'approcha en lui tendant la main.

"L'agrandir ?
- Oui, et déblayer tout ce coin là, ainsi que..." Ereben s'arrêta. Mauvaise habitude datant de sa courte formation à l'aménagement des pistes militaires. "Enfin bref, y a mieux, pour être tout à fait honnête." Il rit.

[Tyrael]

Tyrael rit de soulagement, et emmena Ereben vers la porte massive. En le faisant entrer, il appuya sur un interphone et demanda une équipe pour nettoyer le vaisseau et le rendre prêt à décoller. Puis il accompagna Ereben dans le vaste salon de son imposante demeure. Il semblait désappointé.

Ereben fut quelque peu déconcerté par le contraste technologique apparent entre son royaume et l'empire de son ami. C'était la première fois qu'il venait. Les relations diplomatiques s'étaient toujours entretenues sur Nilufer. Ils entrèrent purement et simplement dans un château. Les couloirs étaient éclairés à l'ancienne, tout était fabriqué, façonné à l'ancienne. Aucune trace des sources d'énergie modernes et autres ergonomies à la mode des temps présents. Cela donnait une dimension à la fois rustique, charmante, intéressante, et inquiétante. Ereben eut envie de poser des questions. Il se retint: si son sens de l'observation ne suffisait pas, il les poserait plus tard.

[Tyrael]

Tyrael le laissa quelques instants admirer son habitat, puis l'emmena vers la terrasse qu'il venait de quitter. Durant tout le trajet, ils restèrent muet, l'un et l'autre. Ereben occupé a se poser mille questions sur les nombreuses anormalités de sa demeure, Tyrael, s'amusant devant son air travaillé. Lorsqu'ils arrivèrent devant la terrasse, Tyrael se poussa pour le laisser entrer dans ce monde végétal.

"Y en a qui tueraient pour une résidence secondaire moitié moins naturelle que ça... dit Ereben.
- Je ferai bien de couvrir mes arrières alors" lui répondit il avec une claque sur le dos. Puis il s'avança a la suite d'Ereben, et prit place sur un banc surplombant une vu imprenable sur une grande ville au loin, des vastes étendues de plaine sauvage, de foret, et d'une rivière traversant tout ce paradis terrestre. Au plus proche de sa demeure, une petit patelin de quelques maisons. On pouvait entendre les coups répétés d'un forgeron faisant sa tache quotidienne, et la fumée s'échappant de la cheminée d'une maison, vers le centre du village.

[ereben]

"Alors... Pourquoi tu m'a fait venir...?" demanda Ereben alors que ce qui s'apparentait en l'occurrence à un véritable valet venait servir de quoi prendre le thé. Tyrael prit la tasse brûlante dans sa main, comme ci la chaleur ne lui provoquait aucune douleur, et but une longue gorgée. Le thé était succulent. Il reposa la tasse sur le banc en pierre, et commença à conter la raison de la venue d'Ereb en ces lieux reculés, admirant le paysage qui se dévoilait à eux, l'air plus sérieux que jamais.

"Je suis malade, Ereb. Cette maladie est inconnue de tout les système que je suis allé visiter, et des planètes réputé pour leur avancé technologique et médicinale sans antécédent. Cette maladie est rare"

Son regard devint soudain pensif et absent.

"Et mortelle.
- Et... euh... ?"

Il fit un pale sourire avec toujours un air rêveur.

"Tu es le seul dont j'ai assez confiance pour le travail dont je vais te charger si jamais la maladie l'emporterait.
- Là tu rêves, Tyr... Déjà que je n'aurais jamais dû coloniser Aylin..."

Sa tête se tourna vers Ereben, le fixant droit dans les yeux, souriant.

"Tu pensais sérieusement que j'allais te laisser gouverner cette planète ? Elle est trop complexe et trop...spéciale. Nan, le travail dont je te charge est d'un tout autre domaine. Il faudrait que tu emmènes quelqu'un avec toi, loin d'ici. Elle serait en sécurité avec toi je pense."

Ereben resta perplexe. Il s'adossa au maximum et soupira. "Qui c'est...?"

[Tyrael]

Tyrael jouit intérieurement. Il reprit son thé déjà tiède et but d’une traite avant de continuer.

"Une femme.
- À moins que 'elle' ne désigne un homme, j'avais cru comprendre... Mais encore ? pressa-t-il, impatient.
- Mon ex-femme, si on peut la nommer ainsi. répondit il, simplement
- Je vois... enfin non, je ne vois pas. Tu ne m'avais jamais dit que tu étais marié. Je me rends compte... que tu as beaucoup de secrets..." insinua Ereb.

Afin d'embrouiller encore plus profondément l'esprit d'Ereben, Tyrael répondit :

"Je ne le suis pas, ou plus. Elle n'est plus elle aussi, mais elle va revenir. Demain. Oui, demain."

Il sembla reprendre ses esprits. En voyant la tasse d'Ereben encore remplit, posé sur le banc entre eux deux, il ne put s'empêcher de lâcher un rire caverneux et grailleux.

"Tu devrais boire ca, à moins que tu ne veuilles faire une sieste. De toute façon, elle ne viendra que demain, donc d'ici là tu ferais bien de trouver une occupation. Une visite de la ville peut être ?
- Oui, volontiers" répondit-il sincèrement.

[Tyrael]

Moins d'une demi heure après, ils étaient en dehors de sa demeure et marchaient calmement vers le petit bourg le plus proche de la résidence de Tyrael. Tôl la Vieille se dessinait lentement au fut et a mesure que ce petit groupe avançait. Bientôt, ils rencontrèrent des battisses paysannes avec des toits en bois de chaumes, et des mur fait de pierre et d'une matière s'apparentant à du ciment, mais de couloir beaucoup plus blanche. Les paysans qu'ils rencontraient en chemin, les saluèrent bien bas, tout en regardant l'accoutrement d'Ereben comme quelque d'insolite. Tyrael ne tarda pas a comprendre l'objet de leur étonnement, et pesta de ne pas avoir penser à lui faire changer de vêtements. Il fallait qu'il voie le moins de monde possible, sinon ce serait encore des complications inutiles mais malheureusement assez longues à régler. Ils arrivèrent sur la place du village où un marché avait lieu. Tyrael appréhendait légèrement les réactions futures de son vieil ami Ereben, mais n'en manifesta aucune trace.

[ereben]

"Tiens, c'est jour de marché... Sur Nilufer c'est le Jeudi. Ca te dérange si je vais acheter quelques trucs ? Je voudrais bien voir ce qu'il y a à bouffer sur ton caillou." Il rit un coup. "Oh, merde, c'est vrai. Euh, je peux payer en Kyps ?"

Les Kyps étaient la monnaie universelle du commerce interplanétaire, cependant toutes les planètes ne l'avaient pas adopté, fonction de leur contexte économique. Ereben ne savait pas encore si cette planète était de la Zone Kyp. Il ne savait pas grand chose de la planète de Tyrael, en fait, se rendit-il compte...

[Tyrael]

Tyrael lui fit un sourire bienfaiteur, pareil de ceux que l'on fait à des enfants nous offrant un cadeau. Il fouilla dans sa tunique et y dégota une lourde bourse. Il avait gardé certaine...tradition, habitudes d'un temps pas tout à fait oublié. Il desserra les lanières et donna dix pièces dorées à Ereb.

"Avec ca, tu pourrais t'offrir le quart de ce marché. Ne les dépense pas en futilité, je te fais confiance."

Les pièces avaient son effigie, naturellement. Il voulait qu’Ereb se dépêche, plus ils restaient ici, plus les complications avaient de chances de subvenir. Il lui était vital, pour que tout se déroule comme prévu, qu’ils restent le moins possibles aux contacts des habitants. D’ailleurs, nombreux des personnes le reconnaissaient déjà et les repousser chacun leurs tours l’épuisaient a petit feu.

[ereben]

Bien, ça va me donner un peu de temps pour observer... Quelque chose cloche, ici.

Il s'engagea dans le marché par l'allée principale en s'intéressant aux stands. Il tomba sur un grand fruit rouge et ovale avec de magnifiques méridiens oranges tels des lignes de poudre enflammées. Il l'acheta. Relativement lourd pour sa taille, le fruit devait être très juteux. Mais ce n'était pas le moment de faire de la botanique. Il continua. Un stand de chevrier: lait, fromage, viande, peaux... Un stand de tissus, un stand légumes, un stand d'armes... Un stand d'armes ? Des épées forgées à la main, et pas de main de maître... Ereben commença à se demander ce qui faisait tourner l'économie de cette planète...

[Tyrael]

Tyrael le laissa partir avec une certaine crainte. Comment avait il pu soumettre une idée aussi suicidaire de le laisser se balader ainsi dans ce village arriéré. Maintenant, son estomac se rétracta lui provoquant une douleur sourde. Il angoissait.

Attends mais, de qui ai je peur ? C'est qu'un ambassadeur de mes deux. Un bureaucrate connaissant quelques technique de combat, et encore je ne sais même pas si ces techniques font de lui un véritable danger.

Une femme leva la tête vers lui, et le dévisagea légèrement tandis qu'il avançait au ralentis, perdu dans ses pensées. Elle laissa tomber son panier remplis de légumes tannés, à la limite de la pourriture. Le visage effrayé, elle recula, bousculant les passants. Une panoa, voisin proche du melon, roula jusqu'a ses pieds. C'est alors que Tyrael, sortant de son hébétude, leva les yeux.

La femme ouvrit la bouche pour hurler. En un quart de seconde, son regard analysa la situation et sa main fit le geste de lancer un objet invisible contre elle. Un flash éblouissant. Quelques minutes plus tard, la fumée dissipée, les gens reprirent leur marche, la femme au panier entreprit de ramasser ses légumes, tous tomber par elle ne savait quelle raison, les marchants criaient des mérites illusoires sur leurs produits. Tout allait bien dans ce village paisible.

Le visage en sueur, Tyrael reprit sa marche et chercha Ereben. Il l'avait échappé belle, et ca allait empirer avec ce monde.

J'espère qu'il n'a rien vu... Fait chier cette merde. Et il est ou, bordel ?

[ereben]

Il était au stand du boucher-porcher... et il regardait vers Tyrael, hors de sa vue. Ce flash l'avait surpris, mais le plus étonnant c'est, se retournant, que personne ne semblait l'avoir ne serait-ce que remarqué. De plus en plus, il suspectait quelque chose de très malsain sur cette planète. Et c'est avec un air tout à fait explicite à ce sujet qu'il épiait son ami - car il le considérait toujours comme tel, présomption d'innocence oblige...

Il sortit de sa cachette et se présenta ainsi devant lui tout en affectant au mieux des traits neutres.

"Il est bon, ce fruit ?" lui demanda-t-il en lui montrant son achat.

[Tyrael]

Tyrael regarda le fruit avec un léger sourire.

"Une noix de Cabou. C'est assez juteux et sucré, mais avec un léger goût épicé. Faut vraiment aimer. Ca te dirait pas qu'on rentre, j'ai un mal de crâne carabiné, et je sens que ca va empirer. T'as acheté tout ce que tu voulais ?"

Il avait vraiment une mine pale et un visage fatigué. Il espérait qu'avec quelques artifices, Ereben tomberait dans le panneau. Mais ce fameux personnage n'avait pas finit de le surprendre, malgré lui...

[ereben]

"Oui, allons-y." répondit-il ; et ils entamèrent la marche côte à côte.

Au bout de 3 pas, Ereben se rapprocha de Tyrael si près qu'il eût pu lui chuchoter à l'oreille. Ne s'en donnant pas la peine, il lui murmura, tout en regardant droit devant lui avec gravité : "Tu vas me dire ce qu'il se passe ici, Tyr. Tu n'as aucune idée de ce que je suis capable de faire pour me préserver."

[Tyrael]

Tyrael ne répondit rien pendant un long moment. Lorsqu'il trouva le bon comportement à avoir, il put lui parler d'un ton franc et sévère.


"Nous en parlerons demain si tu veux bien. Ce soir, nous allons dîner puis nous reposer."

Son regard se leva vers le ciel.

"Une longue journée nous attends, demain.
- Si tu me cache quelque chose, mon frère, somma-t-il en choisissant soigneusement ses mots, je le découvrirai. J'ai des yeux et des oreilles."

... Ainsi qu'un long passé d'agent de terrain surentrainé.

[Tyrael]

Il posa sa main sur son épaule, geste qui se voulait rassurant mais sous entendant que la discution était désormais close sur ce sujet. Il voulait que tout se passe a merveille. Il avait fait une erreur aujourd'hui, il ne recommencera pas deux fois.

"Tu sauras tout car je n'ai rien a te cacher, mon cher frère. Allons donc a ma demeure savourer cette noix de Cabou. Elle ne t'as pas coûté trop cher j'espère ? Le marchands ici ont la fâcheuse tendance a nettement élevé les prix a la vue des touristes.
- Il a très vite vu que je n'étais pas un simple touriste", répondit Ereben avec un sourire en coin.

Tyrael sourit. La pique qu'il venait de recevoir était d'une finesse et d'une surprise hors pair. Il l'appreciait, l'insolent.

"Oh, ça, je n'en doute pas une seule seconde."

Au fond de lui, aucune inquietude ne naquit. Cette eventualité avait été longuement prévu à l'avance, et donc parfaitement controlé. A la seconde où Ereb avait quitté le stand, l'homme avait du subir quelques petites modifications. Juste une petite chose de changé, et tout peux rentrer dans l'ordre.

[ereben]

Et justement, cet homme avait semblé être... ailleurs. Comme s'il n'était pas conscient de ce que l'univers pouvait receler, son esprit n'était fixé que sur quelques petites choses: son commerce, sa famille, ses biens. Il ne semblait avoir d'avis sur rien. Il ressemblait à ces cyborgs du vieux projet HomeRobotics qui, heureusement, n'a jamais vu le jour grâce à la lucidité de certaines personnes puissantes politiquement et surtout économiquement dont Ereben et de ses confrères faisaient partie. Ce projet aurait été un désastre démographique, social et donc à la longue une catastrophe guerrière sans précédent. Si l'humanité avait tiré une seule leçon de ce qu'elle avait pu imaginer de pire à travers l'art, c'était celle-ci.

Ereben suivit docilement, aux aguets, sachant pertinemment qu'il pouvait faire face à nombre de situations insolites. Il avait de l'imagination...

[Tyrael]

Le chemin de retour était paisible, calme. Quelques personnes vagabondaient de ci et là, s'inclinant promptement devant l'empereur, et son ami avec un regard quelque peu perturbé et une mine visiblement étonnée. Une fois ce cortège royal passé, ils accéléraient l'allure, persuadé d'avoir était victime d'une diablerie. Mais leur empressement s'arrêta soudain. Puis, l'air de rien, insouciant, reprirent leur chemin tranquillement.

Tyrael ne souffla pas un mot durant tout le trajet, si ce n'est pour pointait du doigts des monuments de prières, les grands jardins lui appartenant et dont de nombreux jardinier s'occupaient de la beauté et l'entretien de cette magnificence florale. Arrivé devant sa grande porte en bois de chêne vernis, entourés d'une arche de pierre blanche comme du calcaire, il se tourna vers Ereben et ouvrit enfin la bouche.

"J'espère que cette petite promenade t'a été agréable."

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